2024 a par ailleurs vu l’association se transporter au Creusot le samedi 27 mars pour assister à la soirée du comité des Ami(e)s de la Commune du 26 mars 1871 au Creusot, lequel a pour projet l’installation d’une stèle mémorielle place Schneider. Marie-Claude et moi-même avons donc rencontré Yves Meunier, secrétaire, qui a reçu une nombreuse assistance dans ce qui était la salle à manger des Schneider et avons assisté aux interventions des quatre orateurs : Caroline Darroux et Théophile Lavault ont évoqué « le complot d’Autun de 1873 », résultat d’un travail sur l’émotion collective et de recherches sur ce qui était en fait un complot imaginaire destiné à manipuler l’opinion publique et la dresser contre la guerre sociale en province. Sabrine Laure a lu du Jean-Baptiste Dumay et Ludivine Bautigny a présenté son travail sur « la Commune au présent » (titre de son ouvrage paru à la Découverte en 2021), et ses échos par exemple chez les Zapatistes du Chiapas et dans le Kurdistan iranien, preuve, dit-elle avec raison, que nos morts nous apprennent à vivre. Il ne reste plus qu’à aller découvrir la stèle dont le cahier des charges est disponible (budget de 30 000 €) et dont la visite est prévue en octobre 2025. À suivre.
Un autre fait marquant de la vie de l’association : l’accueil, les 18 et 19 novembre, des Amis et Amies de la Commune de Paris, délégation de 47 membres gérés par la responsable culture, Catherine L’Helgouach, et Jean-Pierre Theurier, organisateurs dont le programme stéphanois fut mis au point après moult échanges téléphonico-visio-internétiques.
Le planning s’est déroulé comme prévu par un hébergement au centre Wogensky (ex foyer Clairvivre), une visite exhaustive de la Bourse du Travail le samedi après-midi sous la houlette de Jacky Henry, suivie par une soirée au centre. La conférence initialement prévue sur les grèves des mineurs présentée par Jean-Michel Steiner indûment terrassé par un virus politiquement incorrect a été toutefois assurée au pied levé par Gérard-Michel Thermeau qui a bien voulu répondre présent en temps plus que réel et a déroulé une histoire de Saint-Étienne à l’iconographie particulièrement riche et originale. S’est ensuivi un repas sur place, lui-même prolongé par Annie Guigneton au chant et à la guitare et âme de la Compagnie Coin de Rue, par Mireille Courbon (et brièvement moi-même) pour chanter et dire des chansons de la Commune, repris en chœur par l’assistance : « La Canaille », « Le Chant des Ouvriers, « La Commune est en lutte » etc., soit dix-huit morceaux choisis qui se sont conclus par le don de l’eau de vie de poire pratiqué par Annie-Anne-Marie, une bouteille à la responsable du groupe, et une à ses interprètes (tous d’une reconnaissance émue !)
Le dimanche matin 19 a propulsé le groupe au musée de la mine où la guide fut unanimement jugée parfaite. L’après-midi qui était réservée à une visite du centre-ville fut malencontreusement écourtée pour cause de station prolongée au restaurant La Fourchette Gourmande dont l’efficacité coutumière n’a toutefois pu endiguer l’inertie naturelle d’un groupe nombreux et dont certains tenaient à privilégier le fromage et dessert. Malgré tout Daniel Pouilly a pu se référer à sa documentation pour présenter le moins longuement possible quelques particularités historico-culturelles de la ville, et Jean-Louis Robert a tout de même pu voir le Collège Royal (Gambetta de nos jours) où a vécu quelques années Jules Vallès, avant de se lancer dans une course contre la montre ferroviaire : il convenait en effet, grâce au Transporter VW véhicule historique de 34 ans, de récupérer au centre tous les bagages et de les déposer à la gare vers 16 heures 15, le train du retour étant à 16 heures 44… Mais tout le monde était au rendez-vous et, on l’espère, content de cette brève escapade stéphanoise que même une météo clémente a su rendre appréciable.
C’est par ce type d’échange que peuvent se tisser des liens entre des associations aux fortunes diverses. L’année 2024 verra d’ailleurs Les Amis et Amies de la Commune de Paris se concentrer sur le thème de la liberté de la presse et son incarnation : André Léo, autre point de jonction entre trois associations…
Il reste donc important de garder l’espoir d’un maintien d’activités associatives, même si les aléas de l’existence peuvent laisser planer un doute légitime sur un avenir plus ou moins lointain : en effet certains nous quittent définitivement, et je pense ici à notre ami fidèle et fondateur, René Frappas, qui le 5 juin dernier a abandonné le combat ; Marie-Thérèse heureusement demeure et nous lui disons merci. Une pensée également va à notre webmaster, Georges Sorrel, qui se débat depuis presque deux longues années contre les assauts d’un mal profond… On ne peut que le soutenir, lui et Marie-Dominique, son soutien et sa balise Argos. Notre ami et collaborateur, Pierre-Marie Dugas, se retrouve seul depuis quelques semaines : là aussi est venu le temps des épreuves…
Le protocole sanitaire fixe la jauge à 38 personnes.
Saint-Etienne Médiathèque de Tarentaize
Cinémathèque
15 h
Jean-Louis ROBERT
1871- La Commune de Paris
Pendant 72 jours, les Parisiens sont maîtres chez eux et fondent une Commune libre. De cette insurrection, l’histoire ne retient souvent que des images de barricades, de guerre fratricide, d’incendies et d’une répression terrible pendant la Semaine sanglante. Cette conférence visera bien davantage à montrer la résonance actuelle de ce qui fut le laboratoire d’une République démocratique et sociale.
Charles-Henri GIRIN
La commune de Saint-Etienne 24-28 mars 1871
Mineurs, armuriers, passementiers…
Pierre-Marie DUGAS
Les questions que nous pose aujourd’hui l’échec de la Commune de Saint-Etienne
En partenariat avec l’association des Amis de Benoît Malon
Novembre 2020 : Le samedi 28 : au Lycée agricole de Précieux (Loire)
annulée en raison de la crise sanitaire
La non-A. G. de 2020…
Gérard Gâcon
Rendez-vous était pris comme tous les ans pour que nous puissions nous retrouver : David Jouve, proviseur d’Agronova, avait donné son feu vert pour nous recevoir dans la belle salle de son lycée, contact avait été pris avec le restaurant Les Trabuches, comme en 2019 : tout était donc lissé à souhait…
MAIS c’était sans compter avec l’opiniâtreté d’un virus galopant transgenre, le/la covid 19, de la grande et nombreuse famille des coronavirus… Ce redoutable surfeur amateur de vagues successives a eu raison des meilleures volontés du monde soucieuses de sociabilité conviviale et a emprisonné tout un chacun, a mis aux fers femmes et hommes de bonne volonté, quand il n’a pas décimé les plus fragiles…
C’est donc la mort dans l’âme qu’il a fallu renoncer, avec toutefois l’espoir (si chancelant et tremblotant soit-il) qu’un sine die finisse par se profiler sur un hypothétique horizon qui indiquera la fin attendue avec ferveur du fléau huanesque… Et c’est pourquoi il faut souhaiter au prochain bulletin le double compte-rendu de deux assemblés !!!
Décembre 2016 : Décès de Jean Claude Frécon sénateur de la Loire
Les membres de l'association déplorent la disparition brutale de Jean Claude Frécon sénateur de la Loire, décédé le 10 décembre 2016.
Jean-Claude Frécon était membre de l'association.
En octobre 2014, il nous avait permis de visiter le sénat, il nous avait accompagné tout au long de la visite et nous avait fait partager son enthousiasme.
L'association présente ses condoléances à ses proches.