L'assemblée générale 2023

Un autre fait marquant de la vie de l’association : l’accueil, les 18 et 19 novembre, des Amis et Amies de la Commune de Paris, délégation de 47 membres gérés par la responsable culture, Catherine L’Helgouach, et Jean-Pierre Theurier, organisateurs dont le programme stéphanois fut mis au point après moult échanges téléphonico-visio-internétiques.

Le planning s’est déroulé comme prévu par un hébergement au centre Wogensky (ex foyer Clairvivre), une visite exhaustive de la Bourse du Travail le samedi après-midi sous la houlette de Jacky Henry, suivie par une soirée au centre. La conférence initialement prévue sur les grèves des mineurs présentée par Jean-Michel Steiner indûment terrassé par un virus politiquement incorrect a été toutefois assurée au pied levé par Gérard-Michel Thermeau qui a bien voulu répondre présent en temps plus que réel et a déroulé une histoire de Saint-Étienne à l’iconographie particulièrement riche et originale. S’est ensuivi un repas sur place, lui-même prolongé par Annie Guigneton au chant et à la guitare et âme de la Compagnie Coin de Rue, par Mireille Courbon (et brièvement moi-même) pour chanter et dire des chansons de la Commune, repris en chœur par l’assistance : « La Canaille », « Le Chant des Ouvriers, « La Commune est en lutte » etc., soit dix-huit morceaux choisis qui se sont conclus par le don de l’eau de vie de poire pratiqué par Annie-Anne-Marie, une bouteille à la responsable du groupe, et une à ses interprètes (tous d’une reconnaissance émue !)

Le dimanche matin 19 a propulsé le groupe au musée de la mine où la guide fut unanimement jugée parfaite. L’après-midi qui était réservée à une visite du centre-ville fut malencontreusement écourtée pour cause de station prolongée au restaurant La Fourchette Gourmande dont l’efficacité coutumière n’a toutefois pu endiguer l’inertie naturelle d’un groupe nombreux et dont certains tenaient à privilégier le fromage et dessert. Malgré tout Daniel Pouilly a pu se référer à sa documentation pour présenter le moins longuement possible quelques particularités historico-culturelles de la ville, et Jean-Louis Robert a tout de même pu voir le Collège Royal (Gambetta de nos jours) où a vécu quelques années Jules Vallès, avant de se lancer dans une course contre la montre ferroviaire : il convenait en effet, grâce au Transporter VW véhicule historique de 34 ans, de récupérer au centre tous les bagages et de les déposer à la gare vers 16 heures 15, le train du retour étant à 16 heures 44… Mais tout le monde était au rendez-vous et, on l’espère, content de cette brève escapade stéphanoise que même une météo clémente a su rendre appréciable.


Visite à Saint-Etienne

C’est par ce type d’échange que peuvent se tisser des liens entre des associations aux fortunes diverses. L’année 2024 verra d’ailleurs Les Amis et Amies de la Commune de Paris se concentrer sur le thème de la liberté de la presse et son incarnation : André Léo, autre point de jonction entre trois associations…

Il reste donc important de garder l’espoir d’un maintien d’activités associatives, même si les aléas de l’existence peuvent laisser planer un doute légitime sur un avenir plus ou moins lointain : en effet certains nous quittent définitivement, et je pense ici à notre ami fidèle et fondateur, René Frappas, qui le 5 juin dernier a abandonné le combat ; Marie-Thérèse heureusement demeure et nous lui disons merci. Une pensée également va à notre webmaster, Georges Sorrel, qui se débat depuis presque deux longues années contre les assauts d’un mal profond… On ne peut que le soutenir, lui et Marie-Dominique, son soutien et sa balise Argos. Notre ami et collaborateur, Pierre-Marie Dugas, se retrouve seul depuis quelques semaines : là aussi est venu le temps des épreuves…